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31 décembre 2011

ah ! les cimes...

L’amour véritable est union et émerveillement, joie du don et de la présence.
Le désir ne cesse de demander, l’amour ne cesse de se répandre. 

L’amour ne saurait être un marchandage avec l’autre afin de lui soutirer de l’affection. C’est pourquoi l’amour peut laisser libre, entourer de soin, aider. L’amour ouvre les yeux, permet de comprendre au lieu de juger. Il révèle en l’autre ce qu’il a de meilleur. Mieux : quand on aime « l’autre » disparaît, il s'efface au sens de la dualité conflictuelle, du face à face. L’amour met l’unité là où d’ordinaire règne la dualité, il nous fait traverser la souffrance de la séparation en donnant l’unité du sentiment.

La relation juste suppose pourtant une conscience exacte de la solitude de toute conscience, la conscience mûrie de la solitude intérieure, qui seule peut donner naissance à une relation élevée. La relation juste n’est pas le conflit, qui est l’échec de la relation, la relation bloquée sur le plan de l’affrontement. Ce n’est pas non plus une fusion dans les autres. La relation est personnelle et ce sommet de la relation personnelle, dans le champ de la dualité, de la différence, nous l’avons rencontré dans l’amitié. L’amour fonde la relation sur l’unité, il porte la relation à son point le plus élevé parce qu’il est l’expression du principe du don et d’un don qui n’est pas purement formel ou moral, mais repose sur l’épanchement du cœur.

La relation, en un sens, est toujours par avance présente. Nous vivons en relation. La relation n’a pas à être créée, elle a surtout à être vécue et surtout ne pas à être rompue. Il est suffisamment clair que notre vie en relation est insuffisante, tant que demeure le malaise de l’absence de communication.
Sur le chemin de la relation juste, nous avons à retrouver la chaleur de la relation et à désapprendre les processus qui détruisent la relation.

"Nous ne pouvons comprendre cette relation que si nous sommes capables d’être attentif tout en étant passif, C’est alors, dans cette attention passive, dans cet éveil que naît la compréhension" Krishnamurti 

avec l'aide de S. Carfantan

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